Les droits de l’enfant
Il n’y a pas que les grands qui ont des droits, les petits aussi ! Ils sont protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant. Ils ont l’innocence, l’insouciance et la joie de vivre leur colle à la peau ! Mais les enfants ont aussi une grande fragilité qui les expose à de nombreux dangers.
Maltraitance physique ou morale, négligence, violence… la liste est longue ! Mais la Convention internationale des droits de l’enfant est là pour protéger les petits et les plus grands. Adoptée le 20 novembre 1989 par l’Assemblée générale des Nations Unies, elle est suivie, aujourd’hui, par 191 pays dont la France.
Le droit d’être aiméIl est bon, parfois, de rappeler les évidences. Etre aimés, être protégés et accompagnés, c’est un droit pour les enfants et un devoir pour les parents. Dès sa naissance, Bébé a aussi droit à un nom et à une nationalité. Et puis, il est hors de question de pratiquer une quelconque discrimination entre les enfants eux-mêmes, que ce soit entre les filles et les garçons, ou entre les enfants dits « normaux » et les enfants handicapés.
La Convention internationale des droits de l’enfant veut également préserver le lien familial. Sauf décision de justice dans l’intérêt du petit, elle prévoit de ne pas séparer les enfants de leurs parents. Les Etats signataires de la Convention s’emploient aussi à faciliter le regroupement des parents et des enfants. Et, dans le cas où l’enfant n’a pas de famille, la loi prévoit une protection de remplacement, avec des procédures d’adoption réglementées.
Non à la maltraitance !
Lorsqu’un enfant est en danger, des mesures législatives, administratives, sociales et éducatives peuvent être engagées pour assurer sa sécurité. La Convention internationale des droits de l’enfant protège petits et grands contre :
- les
brutalités physiques (coups, blessures…) et mentales (insultes, humiliation, menaces, marginalisation…) ;
- la
négligence (absence de soins, d’hygiène, de confort, d’éducation, mauvaise alimentation…) ;
- la
violence ;
- l’
abandon ;
- l’
enlèvement ;
- l’
exploitation et les violences sexuelles (viol, attouchements, prostitution) ;
- leur implication dans la production, le trafic et l’usage illicite de
drogue ;
- le
travail qui pourrait nuire à leur éducation, leur santé ou leur bien-être.
Santé, éducation et protection
Des droits pour les enfants, un devoir d'assumer pour les parents ! Santé et éducation, même combat !Bénéficier du meilleur état de santé possible, c’est un droit aussi pour les enfants. Un suivi médical et des soins adaptés sont de rigueur pour préserver leur santé.
Question éducation, la responsabilité revient d’abord aux parents, mais, si besoin, ils peuvent se faire aider par des institutions. Les enfants doivent avoir accès à l’enseignement, à des activités culturelles et artistiques, mais aussi pouvoir bénéficier suffisamment de temps libre pour jouer et se reposer. Et les petits qui appartiennent à des populations minoritaires sont également libres de parler leur langue natale, de suivre leur culture et de pratiquer leur religion.
Comment les protéger ?Lorsqu’un enfant est en danger, il est impératif de le signaler aux autorités compétentes. C’est un devoir de citoyen qui peut, lorsqu’il n’est pas appliqué, entraîner une poursuite en justice.